Le n°1 de la prise en charge privée de la dépendance, Korian, a annoncé vendredi qu'il souhaitait lancer des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à bas coût.
Lors d'une conférence de presse vendredi, Rose-Marie Van Lerberghe, la présidente du directoire du groupe, a présenté les résultats 2008 de Korian, le résultat net a reculé alors que le chiffre d'affaires est en hausse.
La présidente du groupe a indiqué lors de la conférence de presse que le groupe réfléchissait à un projet d'Ehpad "à bas coût" ou un Ehpad "économique".
"Aujourd'hui, nos tarifs sont plus élevés que ceux du public car nous n'avons pas les mêmes conditions économiques", a-t-elle expliqué. "Nous constatons que les besoins de créations nouvelles se font ailleurs que dans les endroits où se trouvent actuellement le privé commercial, c'est-à-dire dans les grandes villes, là où le pouvoir d'achat permet d'envisager de tels tarifs", a-t-elle ajouté.
"Dans ces grandes villes, l'offre est satisfaisante". En revanche, il existe des "besoins importants dans les plus petites localités et dans les endroits où le pouvoir d'achat est moindre", a-t-elle poursuivi.
Le projet consisterait donc à "réduire les exigences de l'hébergement, mais pas des soins", avec pour objectif des tarifs hébergement compris entre 45 et 50 euros, a-t-elle expliqué.
"Nous souhaiterions étudier les conditions qui permettraient de proposer des tarifs plus bas sans mettre en cause la qualité", a continué la présidente de Korian. "Par exemple, à chaque fois que l'on construit une nouvelle maison de retraite aujourd'hui, on organise un concours d'architecture. On pourrait très bien imaginer de standardiser l'architecture, voire l'équipement", a-t-elle indiqué, précisant que le problème principal restait le "foncier".
Les dirigeants de Korian ont affirmé que s'ils avaient les mêmes conditions pour le foncier que "leurs collègues associatifs et publics" et des dotations soins identiques, ils pourraient "produire pour moins cher" que les acteurs des autres secteurs.
Interrogée par APM sur le calendrier de ce projet, la présidente du groupe a simplement indiqué qu'il était "à l'aube de proposer un pilote".
Korian souhaite aussi développer des partenariats public-privé et des formules intermédiaires comme l'accueil temporaire.
"En France, nous considérons avoir atteint la taille critique. Nous ne cherchons pas à multiplier les acquisitions nouvelles mais nous continuerons à déposer des projets (...) innovants, tels que le développement de l'accueil de jour". François Mercereau, directeur général opérationnel du groupe, a précisé que cinq à six projets d'accueils de jour étaient en cours dans des départements où la prise en charge des frais de transport est possible.
La présidente de Korian a par ailleurs signalé la signature d'une convention avec l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) pour améliorer la prévention bucco-dentaire des résidents et a indiqué que la formation "humanitude" allait être systématisée dans les établissements.
Lors d'une conférence de presse vendredi, Rose-Marie Van Lerberghe, la présidente du directoire du groupe, a présenté les résultats 2008 de Korian, le résultat net a reculé alors que le chiffre d'affaires est en hausse.
La présidente du groupe a indiqué lors de la conférence de presse que le groupe réfléchissait à un projet d'Ehpad "à bas coût" ou un Ehpad "économique".
"Aujourd'hui, nos tarifs sont plus élevés que ceux du public car nous n'avons pas les mêmes conditions économiques", a-t-elle expliqué. "Nous constatons que les besoins de créations nouvelles se font ailleurs que dans les endroits où se trouvent actuellement le privé commercial, c'est-à-dire dans les grandes villes, là où le pouvoir d'achat permet d'envisager de tels tarifs", a-t-elle ajouté.
"Dans ces grandes villes, l'offre est satisfaisante". En revanche, il existe des "besoins importants dans les plus petites localités et dans les endroits où le pouvoir d'achat est moindre", a-t-elle poursuivi.
Le projet consisterait donc à "réduire les exigences de l'hébergement, mais pas des soins", avec pour objectif des tarifs hébergement compris entre 45 et 50 euros, a-t-elle expliqué.
"Nous souhaiterions étudier les conditions qui permettraient de proposer des tarifs plus bas sans mettre en cause la qualité", a continué la présidente de Korian. "Par exemple, à chaque fois que l'on construit une nouvelle maison de retraite aujourd'hui, on organise un concours d'architecture. On pourrait très bien imaginer de standardiser l'architecture, voire l'équipement", a-t-elle indiqué, précisant que le problème principal restait le "foncier".
Les dirigeants de Korian ont affirmé que s'ils avaient les mêmes conditions pour le foncier que "leurs collègues associatifs et publics" et des dotations soins identiques, ils pourraient "produire pour moins cher" que les acteurs des autres secteurs.
Interrogée par APM sur le calendrier de ce projet, la présidente du groupe a simplement indiqué qu'il était "à l'aube de proposer un pilote".
Korian souhaite aussi développer des partenariats public-privé et des formules intermédiaires comme l'accueil temporaire.
"En France, nous considérons avoir atteint la taille critique. Nous ne cherchons pas à multiplier les acquisitions nouvelles mais nous continuerons à déposer des projets (...) innovants, tels que le développement de l'accueil de jour". François Mercereau, directeur général opérationnel du groupe, a précisé que cinq à six projets d'accueils de jour étaient en cours dans des départements où la prise en charge des frais de transport est possible.
La présidente de Korian a par ailleurs signalé la signature d'une convention avec l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) pour améliorer la prévention bucco-dentaire des résidents et a indiqué que la formation "humanitude" allait être systématisée dans les établissements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire